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Constat

TRIER NE SUFFIT PLUS !

Pourquoi agir ?

Notre production de déchets a doublé en 50 ans

En 2019, c’est 568 kg générés en moyenne par Français (source ADEME).

La production de déchets est étroitement corrélée avec notre mode de consommation : produits à usage unique, suremballage, plastique, et tout simplement TROP DE CONSOMMATION !!!

Aujourd’hui, il est urgent d’agir et de prendre conscience de l’impact des déchets sur notre santé et notre environnement.

8

millions de tonnes de plastique jetées dans les océans chaque année (source Sea Shepherd, 2019)

4

millions de tonnes de textile sont jetées en Europe (source ADEME)

10

millions de tonnes de produits alimentaires sont perdues ou gaspillées chaque année (source ADEME)

IL FAUT DIRE STOP !

Il est important de comprendre que nos actes de consommation ont un impact bien plus grand que ce qu’on s’imagine.

Tout au long de la fabrication d’un objet, il va y avoir de la consommation de ressources. On parle alors de sac à dos écologique : c’est le poids caché de l’ensemble des ressources naturelles (extraction, énergie, eau, biosphère…) nécessaire à la fabrication d’un produit. Cela comprend toute la quantité de matériaux extraits et résidus, la matière 1ère et l’eau utilisée, la part de biosphère ramenée à la proportion d’un exemplaire du produit.

Par exemple :

  • Un smartphone : sac-à-dos écologique = environ 200-250 kg de matière
  • Ordinateur de bureau : sac-à-dos écologique = environ 1 à 3 tonnes
  • Un litre de jus d’orange : sac-à-dos écologique = environ 1 tonne

Vous l’aurez compris, diminuer la consommation de produits ne réduit pas seulement les achats mais aussi l’empreinte écologique que nous laissons.
En retraçant ce parcours, on se rend compte qu’à chaque étape de la vie d’un produit, il y a production de déchets, consommation de matière 1ère et d’énergie.

En savoir plus sur ademe.fr

Pour aller + loin

La prévention des déchets dans les politiques publiques nationales

La prévention des déchets consiste à réduire la quantité de déchets produits et/ou leur dangerosité en intervenant à la fois sur les modes de production et de consommation des produits. La prévention des déchets est une démarche fondamentale pour économiser les matières premières épuisables ; limiter les impacts liés aux étapes de production, transformation, transport et utilisation des matières et produits qui génèrent ces déchets; diminuer le coût de la gestion des déchets pour la collectivité nationale.

Les principaux leviers de la prévention des déchets résident dans l’éco-conception des produits, l’allongement de la durée d’usage des produits (à travers la réparation, le réemploi et la réutilisation) et les comportements d’achats responsables.

Fruits d’inflexions progressives à compter des années 1970, les politiques publiques relatives aux déchets, initialement concentrées sur l’élimination des déchets, s’attachent ensuite à développer la valorisation matière des déchets (notamment à travers le recyclage) puis la prévention des déchets, via le réemploi et la réparation.

La loi (article L. 541-1 du code de l’environnement) inscrit la prévention des déchets au sommet de la hiérarchie des modes de traitement des déchets.

  • La prévention des déchets a été introduite dans la loi française dès 1975. Elle a connu un élan important à partir de février 2004 avec un premier Plan national de prévention de la production de déchets, établi de façon volontaire par le ministère chargé de l’environnement, ainsi que par le plan d’actions déchets 2009-2012, qui fixait comme objectif de réduire de 7% la production d’ordures ménagères et assimilées (OMA) par habitant entre 2008 et 2013.
  • Depuis, la réglementation européenne (Directive 2008/98/CE sur les déchets) impose à tous les États membres d’avoir mis en place de tels plans. L’article L. 541-11 du code de l’environnement intègre cette obligation dans la législation nationale.
  • Depuis 2015 (parution de la loi de transition énergétique pour la croissance verte), la politique française de prévention des déchets s’intègre aussi dans le cadre plus large de la transition vers l’économie circulaire et l’utilisation efficace des ressources, pour permettre la mutation de notre économie vers un mode plus économe en ressources mais restant porteur de croissance économique.
  • Publiée en 2018, la feuille de route pour l’économie circulaire décline de manière opérationnelle la transition à opérer pour passer du modèle économique actuel « fabriquer, consommer, jeter » à un modèle circulaire. La FREC fixe 50 mesures visant à repenser le cycle de vie des produits, de leur écoconception à la gestion des déchets, en passant bien évidemment par leur consommation en limitant les gaspillages.
  • Ces mesures sont renforcées par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, votée en février 2020, qui fait de la prévention et la gestion des déchets un enjeu primordial. La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire entend ainsi accélérer le changement de modèle de production et de consommation afin de limiter les déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat. Cela passe par exemple par :
    – l’interdiction des emballages en plastique à usage unique à l’horizon 2040 ;
    – l’interdiction de destruction des invendus non-alimentaires ;
    – la création de fond pour le réemploi ;
    – le développement de la réparation avec la mise en place d’un indice de réparabilité ;
    – la mise en place de nouvelles filières pollueurs-payeurs.

Dans ce contexte, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires élabore, en lien avec l’Ademe et toutes les parties prenantes concernées par la prévention des déchets, un nouveau Plan National de Prévention des Déchets (PNPD) pour la période 2021-2027.

Source : www.ecologie.gouv.fr

Une plateforme participative nationale est mise à disposition du public pour se renseigner sur la prévention des déchets : www.prevention-dechets.gouv.fr

Télécharger le plan national de prévention des déchets 2014-2020

Et localement, ça dit quoi ?

L‘élaboration des programmes locaux de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA) est obligatoire depuis le 1er janvier 2012, conformément à l’article L. 541-15-1 du code de l’environnement.

Le SMICTOM de la Région de Fontainebleau est engagé dans un PLPDMA depuis 2010.

Le PLPDMA constitue la déclinaison locale et territoriale du PNPD et vise à fournir une vision d’ensemble des orientations stratégiques de la politique locale de prévention des déchets et les actions à mettre en œuvre.

Il constitue également un outil opérationnel qui permet d’assurer le suivi de la mise en œuvre des mesures de prévention.

Le PLPDMA s’articule autour de 6 axes prioritaires et de 17 actions

  1. Sensibiliser les publics à la prévention des déchets
  2. Réduire les déchets des collectivités locales et services associés
  3. Renforcer la prévention des déchets verts et la gestion de proximité des biodéchets
  4. Améliorer les pratiques d’achat et renforcer la lutte contre le gaspillage alimentaire
  5. Promouvoir la seconde vie des objets
  6. Améliorer la prévention et la gestion des déchets d’entreprises

Par où commencer ?

Connaissez-vous les fameux 5R ?

REFUSER – RÉDUIRE – RÉUTILISER-  RECYCLER- REDONNER A LA TERRE

5 mots facile à retenir qui permettent d’adopter une nouvelle manière d’appréhender la consommation.
Cette méthode avant tout préventive permet de nous rappeler que le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas !

Donc, le zéro déchet, par où commencer ? En osant dire NON !

6 astuces pour débuter

1. Je mets un STOP PUB sur ma boîte aux lettres

Si ce n’est déjà fait, une des choses les plus simple à mettre en place pour commencer vers le zéro déchet est d’apposer un STOP PUB. En effet, chaque année, ce sont 850 000 tonnes de courriers non adressés qui sont imprimés !

Nos boîtes aux lettres se trouvent souvent remplies par des prospectus, des publicités, ou des journaux gratuits.

Ces courriers non adressés correspondent en moyenne chaque année à 40 kg par foyer. Les imprimés publicitaires représentent 80% de ces quantités, les journaux gratuits d’annonces 13% et les publications des collectivités locales, 7%.

Télécharger mon STOP PUB

2. Je m’organise

J’imagine à l’avance les repas de la semaine. Ce sont souvent les moments imprévus les plus générateurs de déchets ! Les barquettes de repas préparés, les sacs, films plastique, couverts jetables des repas à emporter….

Je fais une liste de course et je m’y tiens ! Cela permet de bien vérifier ce qu’on a déjà à la maison pour éviter les doublons et le gaspillage. Je ne me laisse pas influencer par les promotions alléchantes !

Bien s’organiser est une des clés de réussite pour produire moins de déchets.

3. Je désencombre mon intérieur

Désencombrer chez soi permet d’y voir plus clair et surtout de faire un point sur sa consommation ! Nombreux sont les objets que nous accumulons au fur-et-à mesure des années. En désencombrant son intérieur on se rend vite compte des nombreuses choses futiles que nous gardons.

Il paraîtrait que le mode de vie minimaliste rendrait « heureux » ! D’ailleurs la très célèbre Japonaise Marie Kondō conseille de se débarrasser de tout objet qui ne nous procure pas de la joie ou du bonheur.

Débarrasser ne veut pas dire jeter ! On peut donner à nos connaissances, aux associations, vendre sur des sites de seconde main, vendre sur des vide-greniers, donner à une recyclerie…

Téléchargez le guide Comment faire place chez soi

4. Acheter son pain et ses viennoiseries dans un sac en tissus.

Un geste assez simple à mettre en place et qui permet d’économiser des sachets en papier presque quotidiennement !

Plus largement, je peux toujours avoir sur moi ou dans mon véhicule, mes sacs à vrac.

5. Toujours avoir un kit d’ustensiles utiles dans son sac

Un petit sac en tissus rempli d’une cuillère et d’une fourchette en bois, d’une serviette en tissus, d’un sac à vrac, et tout autre objet utile qui vous évitera d’utiliser du jetable.

6. Je composte mes biodéchets

Très simple à mettre en place : ne plus jeter aucun déchet de cuisine et de jardin dans sa poubelle ! Ses matières ne sont pas des déchets mais bien des ressources.

Le savez-vous ?
Les déchets alimentaires représentent 30 % de nos ordures ménagères, soit environ 80kg/habitant/an.

Se procurer un composteurTrucs et astuces pour un jardin écolo